Voyage en itinérance en ULM - été 2015 - ULM Expériences
Cath | On 18, Oct 2015
Cette année nous avions prévu de participer à un Rallye ULM en Angleterre. Malheureusement, ce projet a été annulé 2 semaines avant le départ, nous avons donc du changer notre fusil d’épaule et organiser nous-même notre voyage. C’est ça aussi voyager en ULM, s’adapter, être prêt à tout moment à réviser son projet.
La préparation de notre voyage en ULM
Le choix du mode de voyage
Qu’à cela ne tienne ! Le principal pour nous était de voyager en ULM et pour ça, les possibilités sont nombreuses.
Nous avons commencé par mesurer les différents modes de voyage :
– Option 1 : en autonomie, avec une tente légère et un bagage minimum.
– Option 2 : avec une tente légère, un bagage moyen et surtout un véhicule au sol
– Option 3 : en autonomie, avec juste un bagage pour faire étape dans des gites à proximité des pistes
Nous avons très rapidement écarté l’idée de ne pas avoir de véhicule au sol pour ce premier voyage, ce qui nous permettait de partir avec quelques outils pour gérer les pannes éventuelles. Ca nous rassurait. Nous avions donc opté pour un mix entre les options 2 et 3, c’est à dire partir avec notre véhicule, la tente et loger parfois sous la tente, parfois en gîte. A la dernière minute, notre famille nous a mis à disposition un camping-car, ce qui nous a permis d’avoir le véhicule et le gite en permanence au sol. Il ne nous restait plus qu’à adapter notre parcourt en fonction du véhicule au sol ( les km ne s’effectuent pas à la même vitesse en vol et au sol ! )
Le choix de la destination : cap sur l’océan
Pour le choix de la destination, nous souhaitions rester en France, et nous avions une envie, celle de voir la côte.
Depuis nos débuts en ULM, l’Ile d’Oléron et l’Ile d’Yeu sont dans la top liste des destinations de nos rêves. La traversée pour l’Ile d’Oléron étant plus simple, nous avons donc rapidement décidé d’aller poser nos ailes sur l’aérodrome de Saint Pierre d’Oléron.
La préparation du voyage
Avant de partir, nous avions consacré quelques week-end a fignoler nos installations notamment pour l’installation du pilote automatique et la fabrication de la console centrale pour l’accueillir et après plusieurs semaines sans voler, nous étions donc impatients de partir !
Nous avons profité de ce début de vacances pour faire quelques vols locaux, histoire d’être vraiment prêts au moment du départ, mais aussi de profiter de quelques vols en soirée.
Sachant que nous aurions probablement besoin de laisser la machine dehors, nous avons aussi décidé fabriquer une housse ( les housses du marché étant hors de prix ). Avant de partir, nos vacances ont donc commencé par quelques ateliers résine époxy, mécanique, etc même couture !
Les étapes de notre voyages :
Jour 1, cloués au sol – Nous avions prévu de prévu de partir un lundi mais la météo en a décidé autrement. Suite a de très fortes chaleur, cette première journée a été particulièrement orageuse, nous sommes donc resté au sol et nous avons pu fignoler notre préparation.
Jour 2, LE départ – Nous avions notre objectif : Oléron. Et nous avons choisi de faire le trajet en 2 étapes pour que le véhicule au sol ne fasse pas trop d’heures de route par jour. Pour notre première étape, nous avons choisi la base ULM de Reuilly LF3651, une petite piste en herbe de 300m au nord de Châteauroux et gérée par le club ULM Azur . Cette base est en pleine nature, « au milieu de rien », et nous y avons été très bien accueilli. Idéal pour décompresser, on a adoré.
Jour 3, Vols locaux sur la base ULM de Reuilly LF3651 – On s’est bien plus sur la base de Reuilly, on y est donc resté 2 jours, le temps de faire quelques vols locaux, notamment vers la région des 1000 étangs.
Jour 4, 2ème étape à l’aérodrome de Saint Jean d’Angely LFIY
Avant Oléron, nous avons opté pour une étape à Saint Jean D’Angely (LFIY) en Charente Maritime. C’est une piste de 850m en herbe où nous avons été agréablement accueillis par Aude, l’instructrice avion du Club Angérien. Cette étape nous a permis de faire un vol de repérage en soirée avant notre traversée du lendemain.
Jours 5 et 6, étape à Saint Pierre d’Oléron LFDP.
Nous avons passé 2 jours sur l’Ile d’Oléron. La piste de Saint Pierre est beaucoup plus anonyme que nos 2 premières étapes, mais parfaitement entretenue et bien organisée pour accueillir des visiteurs. Nous avons pu arrimer la machine avec 2 sangles sur des chaînes tendues au sol sur le parking visiteur.
Jour 7, 8 et 9 – Soulac-Sur-mer.
Après cette étape bien dépaysante sur l’Ile d’Oléron, nous pensions aller voir le Puy du Fou mais le parc étant fermé, ce sera pour une autre fois. La météo étant plus prometteuse vers la sud, nous avons fait juste un petit saut de puce pour rejoindre l’aérodrome de Soulac-sur-mer (LFDK).
C’est un aérodrome avec club para et avec une piste de 700m en dur au sud de l’embouchure de l’estuaire de la Gironde dont nous avait parlé un pilote para de Saint Florentin. Comme à Oléron, on voit qu’on est dans une région touristique et que la base est habituée à recevoir des visiteurs. Nous avons pu sangler la machine et partir en ballade en vol ou en camping car. Le clou de cette étape a été un vol local juste avant la nuit aéronautique, en coucher de soleil.
Jour 10 – Reuilly, Jour 11 et 12 – Saint-Fargeau, puis retours dans l’Yonne
Pour bien gérer la trajet du retour, nous devions commencer à prendre le chemin.
Avec une petite pause à l’aérodrome d’Argenton-sur-Creuse (LFEG) , nous avons déjà fait une grosse étape, jusqu’à Reuilly. Nous y avions été bien accueillis à l’aller, c’était une valeur sûre. Et c’est certain, nous y retournerons.
Nous avons terminé notre séjour par une étape à Saint-Fargeau – LF8955, une base ULM de 400m en herbe. Nous avions prévu depuis longtemps de faire un saut sur cette base, c’était une bonne occasion de nous y rendre et d’en profiter pour passer une journée au chantier médiéval de Guedelon avant notre retour dans l’Yonne.
Le bilan de notre voyage en ULM
Ce voyage a été une super expérience. On en a a pris plein les yeux et on amélioré notre pratique de la navigation, la préparation de vol, la radio, etc.
Comme on a bien été accueilli sur chacune de notre étapes, on se sent aussi plus à l’aise à l’idée de partir en vol sans véhicule au sol, avec juste un petit bagage. Finalement, en ULM, on parcourt rapidement de grandes distances. On est habitué à préparer des routes comme pour une voiture mais voler ouvre de plus grands horizons…
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